Chapitre 42 de « Suis-moi » de l’Esprit Emmanuel, psychographié par Francisco Candido Xavier (livre pas encore traduit en français)
« Ainsi de vous ; lorsque vous aurez fait tout ce qui vous a été prescrit, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles ; nous avons fait ce que nous devions faire. » Jésus (Luc 17 10)
Garde ton âme dans la joie de servir.
Pour plus élevé que te paraisse le triomphe que tu détiens, ne réclame pas d’honneurs.
Si la terre s’estimait propriétaire de l’arbre qui donne du fruit à sa surface, et qu’elle ne lui offrait pas de support, elle n’obtiendrait rien de plus que sa propre élimination. Cependant, en étant attentive à la sève et à l’équilibre que la Sagesse Divine lui assurent, elle entre dans une coopération bénie et engendre la bénédiction qu’est la cueillette.
Tous les biens de la vie découlent de la Bonté de Notre Père.
Dans tes heures de réussite, médite les forces conjuguées qui te maintiennent. Pense à ceux qui t’aident et t’instruisent, à ceux qui te soutiennent et qui t’assurent.
S’enorgueillir des bonnes œuvres revient à assombrir sa vision en invoquant des hommages indus qui reviennent de droit à Dieu.
Laisse le Bien Suprême se servir de ta vie, à la manière d’un instrument loyal et docile.
Le violon, même celui dont la fabrication est la plus exquise, n’a pas de valeur propre. Cependant il devient grand par la fidélité avec laquelle il se livre aux mains de l’artiste qui le fait participer à l’exaltation de l’Harmonie Éternelle.