Un message de l’Esprit Ismaël sur la transition vers le monde de la régénération

Message de l’Esprit Ismaël dans le livre Vers le monde de régénération psychographié par Divaldo Pereira Franco

Filles et fils de la Terre !

Que la paix du Seigneur soit dans vos cœurs !

Vous connaissez l’histoire de la nébuleuse de gaz incandescent d’où a surgi notre système solaire.

Nous savons de quelle manière la Divine Providence a agi sur ces forces gazeuses et construit notre planète bien-aimée, après avoir apaisé les convulsions incessantes de sa masse en ébullition, en parant sa surface d’une majestueuse et incomparable beauté. Nous savons aussi comment elle a calmé ses océans, ses mers et toutes les eaux, afin que la vie puisse triompher d’un environnement hostile et complexe.

Les astres sont apparus pour éclairer les ténèbres, et le ciel d’azur transparent s’est constitué à la faveur des soixante kilomètres d’épaisseur de son oxygène qui enveloppe la croûte terrestre, isolant la matière en fusion en son centre.

Peu à peu sont apparus les premiers signes de vie jusqu’au moment où l’être humain vint la peupler, moment culminant de l’œuvre d’amour qui lui donnait la possibilité de grandir vers Dieu.

Étape par étape, la Loi de Progrès a établi les paradigmes de comportement pour la grandeur de la Création et, par le biais des Messagers Célestes, elle s’est efforcée de maintenir l’équilibre et la quête de l’illumination intérieure, pour atteindre l’onde initiale engendrée par le Père.

Enfin vint Jésus, véritable Constructeur de la planète et guide de l’humanité, selon Son modèle d’amour.

Cependant, les passions primitives l’ont freinée sous l’emprise des sensations grossières, tandis que la planète hoquetait dans le flot des laves volcaniques ou les frictions de ses plaques tectoniques, pour se structurer en son sein et évacuer son trop-plein d’énergie, afin de maintenir l’équilibre majestueux de son axe.

Au même moment, les pensées et les actes des êtres humains ont attiré de nombreuses forces inhérentes à son processus, qui ont engendré des calamités indescriptibles.

Grâce à cette Loi incontournable, Gaïa, comme l’appelaient les Grecs anciens, domptée, a progressé pour culminer à ce niveau d’évolution plus élevé, effaçant de son parcours les amples tragédies et les lourdes afflictions qui font encore partie des mécanismes d’expiation morale.

Un monde régénéré où il sera possible de goûter au bonheur est offert par le Père à ses enfants de la Terre.

Car le Seigneur ne veut pas la disparition de l’erreur, mais plutôt l’éradication du crime et, par miséricorde, il diminuera la durée de l’épreuve purificatrice.

Ce sont donc des temps de purification intérieure et, par leur injustice, leur promiscuité et leur vilenie, la plupart des humains sur Terre ont provoqué les tourments qui les affligent et épouvantent les foules perturbées.

Nombreux sont ceux qui dans leur suprême ignorance, avides de plaisirs outrageants, ne se rendent pas compte de cette terrible hécatombe.

Des horreurs et des hallucinations dévastatrices étaient prévues au travers de guerres impitoyables, en commençant par les familles déséquilibrées, puis les communautés et les pays qui devaient être anéantis… quand tout a changé…

Cette période est beaucoup plus grave que nos pensées, ou nos efforts pour y mettre fin rapidement, nous le laissent supposer.

Les solutions immédiates tant attendues, apportées par des vaccins providentiels préventifs et thérapeutiques, atténueront, mais ne supprimeront pas les souffrances programmées pour la société actuelle.

Ce qui a été établi sera accompli et ceux qui préfèrent le chaos seront exilés vers des mondes similaires, mais inférieurs, où ils endureront le déchirement moral du regret de leur Terre bien-aimée et de toutes leurs attaches qu’ils ont foulées aux pieds.

Ils verront de loin leur généreuse Mère flottant dans l’espace lumineux, et, pour l’avoir désertée, ils verseront des larmes amères dans les territoires primitifs où ils auront mérité de vivre.

La pandémie dévastatrice due à la Covid-19 s’accompagne d’un autre fléau plus cruel : les crimes perpétrés par les autorités cyniques qui en profitent t pour accroître leur pouvoir fallacieux et leur fortune, bâtis sur le malheur des milliers de victimes des conditions infâmes qu’ils ont créées et entretiennent.

À ces criminels conscients du mal qu’ils font, la Divine Providence réserve des leçons de réhabilitation très douloureuses, en raison de leur cynisme et de leur cruauté envers des foules ulcérées par la souffrance et l’abandon où elles ont été reléguées.

Ces accapareurs insatiables de bien public et privé ne pourront pas échapper à eux-mêmes et ne trouveront pas davantage de réconfort à l’heure de leur rachat, contrairement à ceux qu’ils exploitent et abandonnent lâchement.

À cause de ces criminels, acclamés par les uns et haïs par les autres, les maladies perdureront sous une forme endémique, en fonction du poids de leur abjection. Les aberrations morales, attentatoires aux lois de l’ordre et de l’éthique, qui prétendent transformer les gens en zombies dévorés par la sensualité et les déviances sexuelles, téléguidées par les Esprits de même niveau, les feront tomber dans des marécages sordides où ils vivent déjà à leur insu.

Les communautés vengeresses sur la Terre et dans les sphères spirituelles sont en train d’être dissoutes et leurs membres vont avoir une dernière occasion de se réincarner pour pouvoir se choisir un meilleur futur.

Nous savons que tous ceux qui sont ici offrent la même affection et le même amour que Jésus-Christ à Son époque, face aux injonctions quelque peu semblables de nos jours.

Nous sommes conviés à interférer de toutes les manières possibles dans les rêves belliqueux et dans les pensées mortifères, dans les décisions criminelles et dans les sursauts insurrectionnels des peuples, en inspirant les créatures, en les secourant avec les possibilités à notre portée et en détournant les pensées malsaines qui attirent le mal.

Il faudra des efforts incessants de notre part, parce que nous serons aussi vigilants et actifs auprès des foules de désincarnés dans la psychosphère ténébreuse des lieux morbides, en soulageant le désespoir et en orientant vers le travail et le devoir de solidarité tous ceux qui souffrent d’injustice, dans l’ignorance de ce qui les a menés à ces circonstances néfastes, le cas échéant.

Nous avons tous des trésors incalculables d’amour et de charité à dispenser en tous lieux, en ravivant la flamme des veilleuses pour que la clarté règne.

Au siècle dernier, il y eut un moment où Jésus en personne visita une nouvelle fois la Terre, afin d’éviter la guerre qui était sur le point d’éclater, à cause du désir de puissance de quelques nations orgueilleuses et matérialistes, qui guettent toujours le moment d’imposer leur suprématie.

Son incomparable amour a vaincu les ambitions illégitimes de leurs leaders hallucinés, et la raison pour laquelle, aujourd’hui, l’épreuve purificatrice que traverse l’humanité est plus difficile à surmonter, c’est qu’aucun arsenal militaire, aussi terrifiant soit-il, n’est en mesure de la faire disparaître.

Seul l’amour aura le pouvoir de gagner les batailles de la folie qui s’est installée sur la Terre, jusqu’à la dernière, qui sera la victoire de l’Évangile du Christ, même si elle se présente sous d’autres noms. Là où régneront l’amour, la charité et la compassion, le Père Céleste sera présent et montrera la voie de la gloire et de la paix pour tous.

Exultons et chantons les gloires du Seigneur et de Ses Messagers affables et sages.

Le Bien et le Mal d’après quelques questions du livre des Esprits

120. Tous les Esprits passent-ils par la filière du mal pour arriver au bien ?

« Non par la filière du mal, mais par celle de l’ignorance. »

121. Pourquoi certains Esprits ont-ils suivi la route du bien, et d’autres celle du mal ?

« N’ont-ils pas leur libre arbitre ? Dieu n’a point créé d’Esprits mauvais ; il les a créés simples et ignorants, c’est-à-dire ayant autant d’aptitude pour le bien que pour le mal ; ceux qui sont mauvais le deviennent par leur volonté. »

122. Comment les Esprits, à leur origine, alors qu’ils n’ont pas encore la conscience d’eux-mêmes, peuvent-ils avoir la liberté du choix entre le bien et le mal ? Y a-t-il en eux un principe, une tendance quelconque, qui les porte plutôt dans une voie que dans une autre ?

« Le libre arbitre se développe à mesure que l’Esprit acquiert la conscience de lui-même. Il n’y aurait plus liberté si le choix était sollicité par une cause indépendante de la volonté de l’Esprit. La cause n’est pas en lui, elle est hors de lui, dans les influences auxquelles il cède en vertu de sa libre volonté. C’est la grande figure de la chute de l’homme et du péché originel : les uns ont cédé à la tentation, les autres ont résisté. »

– D’où viennent les influences qui s’exercent sur lui ?

« Des Esprits imparfaits qui cherchent à s’emparer de lui, à le dominer, et qui sont heureux de le faire succomber. C’est ce que l’on a voulu peindre par la figure de Satan. »

– Cette influence ne s’exerce-t-elle sur l’Esprit qu’à son origine ?

« Elle le suit dans sa vie d’Esprit jusqu’à ce qu’il ait tellement pris d’empire sur lui-même, que les mauvais renoncent à l’obséder. »

629. Quelle définition peut-on donner de la morale ?

« La morale est la règle pour se bien conduire, c’est-à-dire la distinction entre le bien et le mal. Elle est fondée sur l’observation de la loi de Dieu. L’homme se conduit bien quand il fait tout en vue et pour le bien de tous, car alors il observe la loi de Dieu. »

630. Comment peut-on distinguer le bien et le mal ?

« Le bien est tout ce qui est conforme à la loi de Dieu, et le mal tout ce qui s’en écarte. Ainsi, faire le bien, c’est se conformer à la loi de Dieu ; faire le mal, c’est enfreindre cette loi. »

631. L’homme a-t-il par lui-même les moyens de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal ?

« Oui, quand il croit en Dieu et qu’il veut le savoir. Dieu lui a donné l’intelligence pour discerner l’un de l’autre. »

632. L’homme, qui est sujet à l’erreur, ne peut-il se tromper dans l’appréciation du bien et du mal, et croire qu’il fait bien quand en réalité il fait mal ?

« Jésus vous l’a dit : voyez ce que vous voudriez qu’on fît ou ne fît pas pour vous : tout est là. Vous ne vous tromperez pas. »

642. suffit-il de ne point faire de mal pour être agréable à Dieu et assurer sa position à venir ?

« Non, il faut faire le bien dans la limite de ses forces ; car chacun répondra de tout le mal qui aura été fait à cause du bien qu’il n’aura pas fait. »

L’homme bon

De l’Esprit Emmanuel, dans le livre Religion des Esprits, psychographié par Francisco Cândido Xavier – En référence à la question n°918 du Livre des Esprits.


On raconte qu’une fois que Jésus eut narré la parabole du bon Samaritain, il fut à nouveau interpellé par le docteur de la loi qui allégua ne pas avoir compris complètement la leçon, et
d’une manière subtile lui demanda :

-Maître, que devrais-je faire pour être considéré comme un homme bon ?
Avec une patience admirable, le Seigneur lui répondit :

– Imagine-toi que le mutisme inhibe ta faculté de parler correctement, dis-toi combien tu serais reconnaissant si un compagnon prononçait à ta place les mots restés coincés dans ta bouche !

« Imagine-toi aveugle des suites d’une infirmité irrémédiable. Quelle joie serait la tienne de pouvoir te promener en prenant la main tendue qui viendrait soutenir ton pas incertain
et garantir ta sécurité !

« Imagine-toi tombé et découragé sur la voie publique, et tu verras combien tu apprécies la consolation des bras qui t’offrent leur aide sans manquer de respect pour tes souffrances.

« Imagine-toi frappé d’une maladie contagieuse et réfléchis à la satisfaction qui illuminerait ton cœur à la visite d’un ami qui viendrait te témoigner quelques minutes de solidarité.
« Imagine-toi en prison à souffrir de l’incompréhension du monde, et dis-toi combien tu serais ému par le geste de courage du frère qui chercherait à t’exprimer sa sympathie.
« Imagine-toi chez toi sans rien à manger, bravant l’amertume et la pénurie. Pense au bonheur qui serait le tien si subitement pour te soutenir quelqu’un t’apportait son aide sans te questionner sur ta croyance et sans exiger d’examen de conscience.

Imagine-toi dans l’erreur à subir les sarcasmes d’un grand nombre. Combien le baume de l’indulgence de ceux qui excuseraient ta faute te calmerait et t’encouragerait à recommencer !

« Imagine-toi fatigué et intempérant. Combien ne serais-tu pas reconnaissant envers ceux qui t’offriraient la prière du silence et une phrase de sympathie ! »

Puis, après un intervalle spontané, le divin ami lui demanda :

— A ton avis, dans de telles circonstances, quels auraient été les hommes bons ?
— Ceux qui auraient fait preuve de compréhension et de miséricorde envers moi – répondit l’interlocuteur.
— Alors — lui fit Jésus avec bonté -, va de l’avant et fais de même.

La foi transporte des Montagnes

Extrait du chapitre 19 de l’Evangile selon le Spiritisme – Allan Kardec


6. Au point de vue religieux, la foi est la croyance dans les dogmes particuliers, qui constituent les différentes religions ; toutes les religions ont leurs articles de foi. Sous ce rapport, la foi peut être raisonnée ou aveugle. La foi aveugle n’examinant rien, accepte sans contrôle le faux comme le vrai, et se heurte à chaque pas contre l’évidence et la raison ; poussée à l’excès, elle produit le fanatisme. Quand la foi repose sur l’erreur, elle se brise tôt ou tard ; celle qui a pour base la vérité est seule assurée de l’avenir, parce qu’elle n’a rien à redouter du progrès des lumières, attendu que ce qui est vrai dans l’ombre, l’est également au grand jour. Chaque religion prétend être en possession exclusive de la vérité ; préconiser la foi aveugle sur un point de croyance, c’est avouer son impuissance à démontrer qu’on a raison.

7. On dit vulgairement que la foi ne se commande pas, de là beaucoup de gens disent que ce n’est pas leur faute s’ils n’ont pas la foi. Sans doute la foi ne se commande pas, et ce qui est encore plus juste : la foi ne s’impose pas. Non, elle ne se commande pas, mais elle s’acquiert, et il n’est personne à qui il soit refusé de la posséder, même parmi les plus réfractaires. Nous parlons des vérités spirituelles fondamentales, et non de telle ou telle croyance particulière. Ce n’est pas à la foi à aller à eux, c’est à eux à aller au-devant de la foi, et s’ils la cherchent avec sincérité, ils la trouveront. Tenez donc pour certain que ceux qui disent : « Nous ne demanderions pas mieux que de croire, mais nous ne le pouvons pas,» le disent des lèvres et non du cœur, car en disant cela ils se bouchent les oreilles. Les preuves cependant abondent autour d’eux ; pourquoi donc refusent-ils de les voir ? Chez les uns c’est insouciance ; chez d’autres la crainte d’être forcés de changer leurs habitudes ; chez la plupart c’est l’orgueil qui refuse de reconnaître une puissance supérieure, parce qu’il leur faudrait s’incliner devant elle.

Chez certaines personnes, la foi semble en quelque sorte innée ; une étincelle suffit pour la développer. Cette facilité à s’assimiler les vérités spirituelles est un signe évident de progrès antérieur ; chez d’autres, au contraire, elles ne pénètrent qu’avec difficulté, signe non moins évident d’une nature en retard. Les premières ont déjà cru et compris ; elles apportent en renaissant l’intuition de ce qu’elles ont su : leur éducation est faite ; les secondes ont tout à apprendre : leur éducation est à faire ; elle se fera, et si elle n’est pas terminée dans cette existence, elle le sera dans une autre.

La résistance de l’incrédule, il faut en convenir, tient souvent moins à lui qu’à la manière dont on lui présente les choses. A la foi il faut une base, et cette base c’est l’intelligence parfaite de ce que l’on doit croire ; pour croire il ne suffit pas de voir, il faut surtout comprendre. La foi aveugle n’est plus de ce siècle ; or, c’est précisément le dogme de la foi aveugle qui fait aujourd’hui le plus grand nombre des incrédules, parce qu’elle veut s’imposer, et qu’elle exige l’abdication d’une des plus précieuses prérogatives de l’homme : le raisonnement et le libre arbitre. C’est cette foi contre laquelle surtout se raidit l’incrédule, et dont il est vrai de dire qu’elle ne se commande pas ; n’admettant pas de preuves, elle laisse dans l’esprit un vague d’où naît le doute. La foi raisonnée, celle qui s’appuie sur les faits et la logique, ne laisse après elle aucune obscurité ; on croit, parce qu’on est certain, et l’on n’est certain que lorsqu’on a compris ; voilà pourquoi elle ne fléchit pas ; car il n’y a de foi inébranlable que celle qui peut regarder la raison face à face à tous les âges de lhumanité.

C’est à ce résultat que conduit le spiritisme, aussi triomphe-t-il de l’incrédulité toutes les fois qu’il ne rencontre pas d’opposition systématique et intéressée.

La responsabilité morale

Extrait de la Revue Spirite d’août 1867. Médium : M. Nivard


J’assiste à toutes tes causeries mentales, mais sans les diriger : tes pensées sont émises en ma présence, mais je ne les provoque pas. C’est le pressentiment des cas qui ont quelque chance de se présenter, qui fait naître en toi les pensées propres à résoudre les difficultés qu’ils pourraient te susciter. C’est là le libre arbitre ; c’est l’exercice de l’Esprit incarné, s’essayant à résoudre des problèmes qu’il se pose lui-même.

En effet, si les hommes n’avaient que les idées que les Esprits leur inspirent, ils auraient peu de responsabilité et peu de mérite ; ils n’auraient que la responsabilité d’avoir écouté de mauvais conseils, ou le mérite d’avoir suivi les bons. Or, cette responsabilité et ce mérite seraient évidemment moins grands que s’ils étaient le résultat de l’entier libre arbitre, c’est-à-dire d’actes accomplis dans la plénitude de l’exercice des facultés de l’Esprit, qui, dans ce cas, agit sans aucune sollicitation.

Il résulte de ce que je dis que très souvent les hommes ont des pensées qui leur sont essentiellement propres, et que les calculs auxquels ils se livrent, les raisonnements qu’ils tiennent, les conclusions auxquelles ils aboutissent, sont le résultat de l’exercice intellectuel au même titre que le travail manuel est le résultat de l’exercice corporel. Il ne faudrait pas conclure de là, que l’homme n’est pas assisté dans ses pensées et dans ses actes par les Esprits qui l’entourent, bien au contraire ; les Esprits, soit bienveillants, soit malveillants, sont souvent la cause provocatrice de vos actes et de vos pensées ; mais vous ignorez complètement dans quelles circonstances cette influence se produit, en sorte qu’en agissant, vous croyez le faire en vertu de votre propre mouvement : votre libre arbitre reste intact ; il n’y a de différence entre les actes que vous accomplissez sans y être poussés, et ceux que vous accomplissez sous l’influence des Esprits, que dans le degré du mérite ou de la responsabilité.

Dans l’un et l’autre cas, la responsabilité et le mérite existent, mais, je le répète, ils n’existent pas au même degré. Ce principe que j’énonce n’a pas, je crois, besoin de démonstration ; il me suffira, pour le prouver, de prendre une comparaison dans ce qui existe parmi vous.

Si un homme a commis un crime, et qu’il l’ait commis, séduit par les conseils dangereux d’un homme qui exerce sur lui beaucoup d’influence, la justice humaine saura le reconnaître en lui accordant bénéfice des circonstances atténuantes ; elle ira plus loin : elle punira l’homme dont les conseils pernicieux ont provoqué le crime, et sans y avoir autrement contribué, cet homme sera plus sévèrement puni que celui qui n’a été que l’instrument, parce que c’est sa pensée qui a conçu le crime, et son influence sur un être plus faible qui l’a fait exécuter. Eh bien ! ce que font les hommes dans ce cas, en diminuant la responsabilité du criminel et en la partageant l’infâme avec qui l’a poussé à commettre le crime, comment voudriez-vous que Dieu, qui est la justice même, n’en fît pas autant, puisque votre raison vous dit qu’il est juste d’agir ainsi ?

Pour ce qui concerne le mérite des bonnes actions, que j’ai dit être moins grand si l’homme a été sollicité à les faire, c’est la contrepartie de ce que je viens de dire au sujet de la responsabilité, et peut se démontrer en renversant la proposition.

Ainsi donc, quand il t’arrive de réfléchir et de promener tes idées d’un sujet à un autre ; quand tu discutes mentalement sur les faits que tu prévois ou qui sont déjà accomplis ; quand tu analyses, quand tu raisonnes et quand tu juges, ne crois pas que ce soient des Esprits qui te dictent tes pensées ou qui te dirigent ; ils sont là, près de toi, ils t’écoutent ; ils voient avec plaisir cet exercice intellectuel auquel tu te livres ; leur plaisir est doublé, quand ils voient que tes conclusions sont conformes à la vérité.

Il leur arrive quelquefois, évidemment, de se mêler à cet exercice, soit pour le faciliter, soit pour donner à l’Esprit quelques aliments, ou lui créer quelques difficultés, afin de rendre cette gymnastique intellectuelle plus profitable à celui qui la pratique ; mais, en général, l’homme qui cherche, quand il est livré à ses réflexions, agit presque toujours seul, sous l’œil vigilant de son Esprit protecteur, qui intervient si le cas est assez grave pour rendre son intervention nécessaire.

Ton père qui veille sur toi, et qui est heureux de te voir à peu près rétabli. (Le médium sortait d’une grave maladie.)

Louis Nivard

Critères de qualité pour les réunions médiumniques

Extrait du livre Réunions médiumniques – Projet Manoel Philomeno de Miranda, vol. 1


Choix et confidentialité

1/Confidentialité : il ne peut être admis dans le local et à l’horaire pour l’échange médiumnique d’autre personne que l’équipe responsable, exception faite pour quelque invité en condition d’y assister, à l’appréciation du dirigeant.

2/ Sélection des participants selon le critère d’affinité entre eux, intérêt, dévouement, capacité d’intégration, équilibre émotionnel, santé, et connaissance spirite compatibles avec la tâche à laquelle ils se destinent.

Exigences liées aux participants

3/ Harmonie et amitié entre les membres de chaque groupe médiumnique et entre les différents groupes, abolissant tout sentiment de compétition.

4/ Intérêt constant pour apprendre, être, et travailler dépouillé de toute attitude personnaliste.

5/Coopération réciproque et motivation permanente.

6/ Engagement individuel et collectif à l’étude, à la prière, à la pratique de la charité et à l’auto-perfectionnement progressif.

7/ Pratique de l’Évangile au foyer.

8/ Intégration dans les tâches et les programmes de la maison Spirite et engagement pour la Cause.

Préparation et ambiance

9/ Ambiance réservée exclusivement aux réunions médiumniques ou activités similaires.

10/ Garantie de silence et d’harmonie vibratoire dans toutes les dépendances du Centre Spirite, en évitant les activités simultanées qui peuvent déstabiliser cette harmonie.

Normes et procédures

11/ Équipe consciente quant à la valeur des disciplines préparatoires, ponctualité et assiduité.

12/ Régularité des réunions avec la même équipe, en évitant les expériences impromptues et de motivation occasionnelle.

13/ Nombre de participants limité, compatible avec la nature spécifique de la réunion et la capacité d’harmonisation de l’équipe.

14/ Membres d’une équipe non engagés dans les pratiques d’échange spirituel des autres Institutions.

15/ Chaque membre de l’équipe, conscient de son rôle et de tous ceux des autres, liés au travail médiumnique, ne conseillent pas des improvisations ou des échanges de fonctions.

Direction et enseignement

16/ Dirigeant incarné avec l’expérience de l’enseignement, connaissance doctrinaire et leadership naturel, capable de faire preuve d’affection sans privilèges et d’orienter avec bonté et fermeté.

17/ Services aux Esprits souffrants conduits de façon aimante et sure, avec tact et psychologie, au travers de dialogues respectueux et objectifs.

Objectifs et évaluation

18/Compréhension quant aux objectifs fondamentaux des réunions médiumniques qui sont : démonstration de l’immortalité de l’âme, instruction des participants et aide aux esprits souffrants de l’erraticité.

19/ Sens de l’auto-critique et habitude de l’évaluation des résultats, individuels et collectifs.

20/ Évaluation du résultat médiumnique sur les critères de la facilité et de l’équilibre avec lesquels les communications arrivent.

21/ Évaluation de l’authenticité des communications sur le critère de la cohérence entre l’évolution de l’Esprit communicant, son langage, et les connaissances du médium.

22/ Évaluation des réunions sur le critère du bien produit, déconseillant d’évaluer sur le mal qui n’est pas arrivé.