Un message d’espoir de l’Esprit Bezerra de Menezes pour les jours actuels et la pandémie que nous traversons

Ce message du Dr Bezerra de Menezes a été donné le 15/03/2020 par la psychophonie de Divaldo Pereira Franco. Le texte de la traduction en français se trouve en dessous de la vidéo.

N’hésitez pas à activer les sous-titres en français si jamais ils ne s’affichent pas.

Mes enfants,

Nous voici au zénith et au nadir de nos spéculations.

Nous n’avons jamais eu autant besoin de ce cher Berger et jamais l’humanité n’a manifesté autant d’amour que dans les jours actuels. L’amour envers la nature dans ses manifestations les plus diverses. En cet amour pour la nature, pour tout ce qui vibre et vit dans la nature. Nos frères de l’échelle zoologique, les animaux. Nos ennemis. Nos amis et nos frères. Il n’y a jamais eu une si belle et noble conscience des paroles de Jésus.

Car Il ne nous a pas laissé orphelins. Il a permis que les étoiles lumineuses tombent des cieux sur la Terre dans l’obscurité qui avait suivi la Révolution Française. Elles ont stimulé le monde aux chansons de liberté qui se sont élevées dans les Amériques, brisant les chaînes du colonialisme que l’humanité continue d’une certaine manière à imposer dans la société souffrante.

A aucune époque Jésus n’a autant été exalté et à la fois combattu ; cela mérite réflexion de notre part. Exultons et n’ayons pas peur. La mort n’est pas la fin, elle est la grande libératrice de l’esclavage de la chair. Ne vous inquiétez pas trop de la présence pandémique du virus, dont le moment sera compris plus tard avec ses raisons, ses origines et le pourquoi de son arrivée maintenant, nous causant panique et douleur.

Vous qui connaissez Jésus, gardez le respect aux lois en respectant les précautions recommandées par les autorités sanitaires. Mais n’occultez pas votre main secourable aux souffrants, ne niez pas la parole libératrice à ceux qui se préparent à affronter l’immortalité. Ne sortez pas de là où vous avez été placés, par une inutile et trompeuse tentative d’empêcher la contamination. Recherchez la pureté intérieure et surtout nourrissez vous de la foi dynamique, courageuse et gentille, en aimant tout le monde, en évitant les passions qui divisent et en recherchant les expériences qui unissent.

Aujourd’hui peut-être plus que jamais Jésus a besoin de vos mains, de parler par vos lèvres, de sentir la chaleur de votre compassion et la miséricorde de vos sentiments. Le grand antidote pour les maux est l’amour responsable, l’amour dynamique, l’amour qui donne et qui ne se soucie pas de recevoir ne serait-ce qu’un sourire du bénéficiaire. Ne pensez pas que vous êtes seuls. Les cieux envoient leurs ambassadeurs pour que l’échange entre incarnés et désincarnés se fasse beaucoup plus facilement. Prenez soin de synchroniser vos Esprits avec ceux qui administrent les vies et évitez de descendre votre pensée vers les pages de l’agonie où se trouvent les forces outrageantes qui sont en train de produire ces douleurs par nécessité de l’évolution de la planète. Allez et prêchez, comme avait dit Jésus aux cinq cents de Galilée. Prêchez par l’exemple, par la parole illuminée et par l’exemple d’abnégation. Les forces vives de l’Univers sont avec nous, dans le doux échange avec vous. Allez et aimez. Au nom des Esprits spirites, nous supplions le Seigneur de nous bénir et de nous garder en paix. Ce sont les vœux du très humble et paternel serviteur Bezerra.

Célia Diniz, le témoignage vibrant d’une « mère de Chico Xavier »

Si vous avez vu le magnifique film « Les mères de Chico Xavier », vous avez sans doute été ému par l’histoire vraie de Célia, cette mère en deuil de son enfant qui trouve espoir et réconfort grâce aux lettres psychographiées par Chico Xavier.

Le témoignage de Célia Diniz au congrès spirite de Menton en 2018, traduit en français, avait été particulièrement inspirant.

Le livre de Célia, « Vaincre la douleur de la mort », raconte son histoire, son expérience du deuil et des enseignements reçus du spiritisme et de Chico Xavier.

Spiritisme et valeurs chrétiennes.

Nous avons le plaisir de partager une conférence très enrichissante du Centre Spirite Justice, Amour et Charité de Montréal sur le sujet « spiritisme et valeurs chrétiennes ».

Le conférencier s’était appuyé sur des extraits du documentaire « L’heureux naufrage ». À travers le regard de personnalités québécoises et françaises, le film aborde des questions indispensables sur la quête de sens, la spiritualité, Dieu.

L’existence de Dieu

De l’Esprit Meimei dans le livre « Notre Père », psychographié par Francisco Cândido Xavier


On raconte qu’un vieil arabe analphabète priait chaque soir avec tant de ferveur et tant de tendresse qu’un jour, le riche chef d’une grande caravane l’appela à sa présence et lui demanda :

– Pourquoi pries-tu avec une telle ferveur ? Comment sais-tu que Dieu existe, toi qui ne sais même pas lire ?

Le croyant fidèle répondit :

-Grand maître, je reconnais l’existence de Notre Père Céleste par ses signes.

-Comment donc ?

L’humble serviteur s’expliqua :

-Quand vous recevez une lettre d’une personne absente, comment reconnaissez-vous l’auteur ?

-Par son écriture.

-Quand vous recevez un bijou, comment pouvez-vous vous informer de son auteur ?

-Par la marque de l’orfèvre.

Le serviteur sourit et ajouta :

-Quand vous entendez des pas d’animaux autour de la tente, comment savez-vous, par la suite, si c’était un mouton, un cheval ou un bœuf ?

-Par leurs traces – répondit le chef, surpris.

Alors, le vieux croyant l’invita hors de la tente et, lui montrant le ciel où brillait la Lune entourée d’une multitude d’étoiles, il s’exclama respectueusement :

-Seigneur, ces signes, là haut, ne viennent pas des hommes !

À ce moment, l’orgueilleux caravanier, les yeux larmoyants, s’agenouilla sur le sable et se mit à prier lui aussi.

La voix de Dieu

Article paru dans la Revue Spirite d’octobre 1863.


Société spirite de Paris, 11 juillet 1862. – Médium, M. Flammarion

Avez-vous entendu le bruit confus de la mer retentissante lorsque l’aquilon gonfle les vagues ou lorsqu’elle brise en mugissant ses lames argentées sur le rivage ? Avez-vous entendu le fracas sonore de la foudre dans les nues assombries ou le murmure de la forêt sous le souffle du vent du soir ? Avez-vous entendu au fond de l’âme cette multiple harmonie qui ne parle aux sens que pour les traverser et arriver jusqu’à l’être pensant et aimant ? Si donc vous n’avez pas entendu et compris ces muettes paroles, vous n’êtes pas enfants de la révélation, et vous ne croyez pas encore. A ceux-là je dirai : « Sortez de la ville à cette heure silencieuse où les rayons étoilés descendent du ciel et, recueillant en vous-mêmes vos intimes pensées, contemplez le spectacle qui vous entoure, et vous arriverez avant l’aube à partager la foi de vos frères. » A ceux qui croient déjà à la grande voix de la nature je dirai : « Enfants de la nouvelle alliance, c’est la voix du Créateur et du conservateur des êtres qui parle dans le tumulte des flots, dans le retentissement du tonnerre ; c’est la voix de Dieu qui parle dans le souffle des vents : amis, écoutez encore, écoutez souvent, écoutez longtemps, écoutez toujours, et le Seigneur vous recevra les bras ouverts. » O vous, qui avez déjà entendu sa voix puissante ici-bas, vous la comprendrez mieux dans l’autre monde.            

Galilée

Connaissance de soi-même

Question numéro 919 du Livre des Esprits : Quel est le moyen pratique le plus efficace pour s’améliorer en cette vie et résister à l’entraînement du mal ?

« Un sage de l’antiquité vous l’a dit : Connais-toi toi-même. »

– Nous concevons toute la sagesse de cette maxime, mais la difficulté est précisément de se connaître soi-même ; quel est le moyen d’y parvenir ?

« Faites ce que je faisais moi-même de mon vivant sur la terre : à la fin de la journée, j’interrogeais ma conscience, je passais en revue ce que j’avais fait et me demandais si je n’avais pas manqué à quelque devoir ; si personne n’avait eu à se plaindre de moi. C’est ainsi que j’étais parvenu à me connaître et à voir ce qu’il y avait à réformer en moi. Celui qui, chaque soir, rappellerait toutes ses actions de la journée et se demanderait ce qu’il a fait de bien ou de mal, priant Dieu et son ange gardien de l’éclairer, acquerrait une grande force pour se perfectionner, car croyez-moi, Dieu l’assistera. Posez-vous donc des questions, et demandez-vous ce que vous avez fait et dans quel but vous avez agi en telle circonstance ; si vous avez fait quelque chose que vous blâmeriez de la part d’autrui ; si vous avez fait une action que vous n’oseriez avouer. Demandez-vous encore ceci : S’il plaisait à Dieu de me rappeler en ce moment, aurais-je, en rentrant dans le monde des Esprits où rien n’est caché, à redouter la vue de quelqu’un ? Examinez ce que vous pouvez avoir fait contre Dieu, puis contre votre prochain, et enfin contre vous-même. Les réponses seront un repos pour votre conscience, ou l’indication d’un mal qu’il faut guérir.

La connaissance de soi-même est donc la clef de l’amélioration individuelle ; mais, direz-vous, comment se juger ? N’a-t-on pas l’illusion de l’amour-propre qui amoindrit les fautes et les fait excuser ? L’avare se croit simplement économe et prévoyant ; l’orgueilleux croit n’avoir que de la dignité. Cela n’est que trop vrai, mais vous avez un moyen de contrôle qui ne peut vous tromper. Quand vous êtes indécis sur la valeur d’une de vos actions, demandez-vous comment vous la qualifieriez si elle était le fait d’une autre personne ; si vous la blâmez en autrui, elle ne saurait être plus légitime en vous, car Dieu n’a pas deux mesures pour la justice. Cherchez aussi à savoir ce qu’en pensent les autres, et ne négligez pas l’opinion de vos ennemis, car ceux-là n’ont aucun intérêt à farder la vérité, et souvent Dieu les place à côté de vous comme un miroir pour vous avertir avec plus de franchise que ne le ferait un ami. Que celui qui a la volonté sérieuse de s’améliorer explore donc sa conscience afin d’en arracher les mauvais penchants, comme il arrache les mauvaises herbes de son jardin ; qu’il fasse la balance de sa journée morale, comme le marchand fait celle de ses pertes et bénéfices, et je vous assure que l’une lui rapportera plus que l’autre. S’il peut se dire que sa journée a été bonne, il peut dormir en paix et attendre sans crainte le réveil d’une autre vie.

Posez-vous donc des questions nettes et précises et ne craignez pas de les multiplier : on peut bien donner quelques minutes pour conquérir un bonheur éternel. Ne travaillez-vous pas tous les jours en vue d’amasser de quoi vous donner le repos sur vos vieux jours ? Ce repos n’est-il pas l’objet de tous vos désirs, le but qui vous fait endurer des fatigues et des privations momentanées ? Eh bien ! qu’est-ce que ce repos de quelques jours, troublé par les infirmités du corps, à côté de celui qui attend l’homme de bien ? Cela ne vaut-il pas la peine de faire quelques efforts ? Je sais que beaucoup disent que le présent est positif et l’avenir incertain ; or, voilà précisément la pensée que nous sommes chargés de détruire en vous, car nous voulons vous faire comprendre cet avenir de manière à ce qu’il ne puisse laisser aucun doute dans votre âme ; c’est pourquoi nous avons d’abord appelé votre attention par des phénomènes de nature à frapper vos sens, puis nous vous donnons des instructions que chacun de vous est chargé de répandre. C’est dans ce but que nous avons dicté le Livre des Esprits. »

SAINT AUGUSTIN

Beaucoup de fautes que nous commettons passent inaperçues pour nous ; si, en effet, suivant le conseil de saint Augustin, nous interrogions plus souvent notre conscience, nous verrions combien de fois nous avons failli sans y penser, faute par nous de scruter la nature et le mobile de nos actes. La forme interrogative a quelque chose de plus précis qu’une maxime que souvent on ne s’applique pas. Elle exige des réponses catégoriques par oui ou par non qui ne laissent pas d’alternative ; ce sont autant d’arguments personnels, et par la somme des réponses on peut supputer la somme du bien et du mal qui est en nous.

Instruction des Esprits sur la régénération de l’humanité

Article paru dans la Revue Spirite d’octobre 1866.


Les événements se précipitent avec rapidité, aussi ne vous disons-nous plus, comme autrefois : « Les temps sont proches » ; nous vous disons maintenant : « Les temps sont arrivés. »

Par ces mots n’entendez pas un nouveau déluge, ni un cataclysme, ni un bouleversement général. Des convulsions partielles du globe ont eu lieu à toutes les époques et se produisent encore, parce qu’elles tiennent à sa constitution, mais ce ne sont pas là les signes des temps.

Et cependant tout ce qui est prédit dans l’Évangile doit s’accomplir et s’accomplit en ce moment, ainsi que vous le reconnaîtrez plus tard ; mais ne prenez les signes annoncés que comme des figures dont il faut saisir l’esprit et non la lettre. Toutes les Écritures renferment de grandes vérités sous le voile de l’allégorie, et c’est parce que les commentateurs se sont attachés à la lettre qu’ils se sont fourvoyés. Il leur a manqué la clef pour en comprendre le sens véritable. Cette clef est dans les découvertes de la science et dans les lois du monde invisible que vient vous révéler le Spiritisme. Désormais, à l’aide de ces nouvelles connaissances, ce qui était obscur devient clair et intelligible.

Tout suit l’ordre naturel des choses, et les lois immuables de Dieu ne seront point interverties. Vous ne verrez donc ni miracles, ni prodiges, ni rien de surnaturel dans le sens vulgaire attaché à ces mots.

Ne regardez pas au ciel pour y chercher des signes précurseurs, car vous n’en verrez point, et ceux qui vous en annonceront vous abuseront ; mais regardez autour de vous, parmi les hommes, c’est là que vous les trouverez.

Ne sentez-vous pas comme un vent qui souffle sur la terre et agite tous les Esprits ? Le monde est dans l’attente et comme saisi d’un vague pressentiment à l’approche de l’orage.

Ne croyez cependant pas à la fin du monde matériel ; la terre a progressé depuis sa transformation ; elle doit progresser encore, et non point être détruite. Mais l’humanité est arrivée à l’une de ses périodes de transformation, et la terre va s’élever dans la hiérarchie des mondes.

Ce n’est donc pas la fin du monde matériel qui se prépare, mais la fin du monde moral ; c’est le vieux monde, le monde des préjugés, de l’égoïsme, de l’orgueil et du fanatisme qui s’écroule ; chaque jour en emporte quelque débris. Tout finira pour lui avec la génération qui s’en va, et la génération nouvelle élèvera le nouvel édifice que les générations suivantes consolideront et complèteront.

De monde d’expiation, la terre est appelée à devenir un jour un monde heureux, et son habitation sera une récompense au lieu d’être une punition. Le règne du bien doit y succéder au règne du mal.

Pour que les hommes soient heureux sur la terre, il faut qu’elle ne soit peuplée que de bons Esprits incarnés et désincarnés qui ne voudront que le bien. Ce temps étant arrivé, une grande émigration s’accomplit en ce moment parmi ceux qui l’habitent ; ceux qui font le mal pour le mal, et que le sentiment du bien ne touche pas, n’étant plus dignes de la terre transformée, en seront exclus, parce qu’ils y porteraient de nouveau le trouble et la confusion et seraient un obstacle au progrès. Ils iront expier leur endurcissement dans des mondes inférieurs, où ils porteront leurs connaissances acquises, et qu’ils auront pour mission de faire avancer. Ils seront remplacés sur la terre par des Esprits meilleurs qui feront régner entre eux la justice, la paix, la fraternité.

La terre, nous l’avons dit, ne doit point être transformée par un cataclysme qui anéantirait subitement une génération. La génération actuelle disparaîtra graduellement, et la nouvelle lui succédera de même sans que rien soit changé à l’ordre naturel des choses. Tout se passera donc extérieurement comme d’habitude, avec cette seule différence, mais cette différence est capitale, qu’une partie des Esprits qui s’y incarnaient ne s’y incarneront plus. Dans un enfant qui naîtra, au lieu d’un Esprit arriéré et porté au mal qui s’y serait incarné, ce sera un Esprit plus avancé et porté au bien. Il s’agit donc bien moins d’une nouvelle génération corporelle que d’une nouvelle génération d’Esprits. Ainsi, ceux qui s’attendaient à voir la transformation s’opérer par des effets surnaturels et merveilleux seront déçus.

L’époque actuelle est celle de la transition ; les éléments des deux générations se confondent. Placés au point intermédiaire, vous assistez au départ de l’une et à l’arrivée de l’autre, et chacun se signale déjà dans le monde par les caractères qui lui sont propres.

Les deux générations qui succèdent l’une à l’autre ont des idées et des vues tout opposées. A la nature des dispositions morales, mais surtout des dispositions intuitives et innées, il est facile de distinguer à laquelle des deux appartient chaque individu.

La nouvelle génération, devant fonder l’ère du progrès moral, se distingue par une intelligence et une raison généralement précoces, jointes au sentiment inné du bien et des croyances spiritualistes, ce qui est le signe indubitable d’un certain degré d’avancement antérieur. Elle ne sera point composée exclusivement d’Esprits éminemment supérieurs, mais de ceux qui, ayant déjà progressé, sont prédisposés à s’assimiler toutes les idées progressives et aptes à seconder le mouvement régénérateur.

Ce qui distingue, au contraire, les Esprits arriérés, c’est d’abord la révolte contre Dieu par la négation de la Providence et de toute puissance supérieure à l’humanité ; puis la propension instinctive aux passions dégradantes, aux sentiments anti-fraternels de l’égoïsme, de l’orgueil, de la haine, de la jalousie, de la cupidité, enfin la prédominance de l’attachement pour tout ce qui est matériel.

Ce sont ces vices dont la terre doit être purgée par l’éloignement de ceux qui refusent de s’amender, parce qu’ils sont incompatibles avec le règne de la fraternité et que les hommes de bien souffriront toujours de leur contact. La terre en sera délivrée, et les hommes marcheront sans entraves vers l’avenir meilleur qui leur est réservé ici-bas, pour prix de leurs efforts et de leur persévérance, en attendant qu’une épuration encore plus complète leur ouvre l’entrée des mondes supérieurs.

Par cette émigration des Esprits, il ne faut pas entendre que tous les Esprits retardataires seront expulsés de la terre et relégués dans les mondes inférieurs. Beaucoup, au contraire, y reviendront, car beaucoup ont cédé à l’entraînement des circonstances et de l’exemple ; l’écorce était chez eux plus mauvaise que le fond. Une fois soustraits à l’influence de la matière et des préjugés du monde corporel, la plupart verront les choses d’une manière toute différente que de leur vivant, ainsi que vous en avez de nombreux exemples. En cela, ils sont aidés par les Esprits bienveillants qui s’intéressent à eux et qui s’empressent de les éclairer et de leur montrer la fausse route qu’ils ont suivie. Par vos prières et vos exhortations, vous pouvez vous-mêmes contribuer à leur amélioration, parce qu’il y a solidarité perpétuelle entre les morts et les vivants.

Ceux-là pourront donc revenir, et ils en seront heureux, car ce sera une récompense. Qu’importe ce qu’ils auront été et ce qu’ils auront fait, sils sont animés de meilleurs sentiments ! Loin d’être hostiles à la société et au progrès, ce seront des auxiliaires utiles, car ils appartiendront à la nouvelle génération.

Il n’y aura donc d’exclusion définitive que pour les Esprits foncièrement rebelles, ceux que l’orgueil et l’égoïsme, plus que l’ignorance, rendent sourds à la voix du bien et de la raison. Mais ceux-là mêmes ne sont pas voués à une infériorité perpétuelle, et un jour viendra où ils répudieront leur passé et ouvriront les yeux à la lumière.

Priez donc pour ces endurcis afin qu’ils s’amendent pendant qu’il en est temps encore, car le jour de l’expiation approche.

Malheureusement la plupart, méconnaissant la voix de Dieu, persisteront dans leur aveuglement, et leur résistance marquera la fin de leur règne par des luttes terribles. Dans leur égarement, ils courront eux-mêmes à leur perte ; ils pousseront à la destruction qui engendrera une multitude de fléaux et de calamités, de sorte que, sans le vouloir, ils hâteront l’avènement de l’ère de la rénovation.

Et comme si la destruction ne marchait pas assez vite, on verra les suicides se multiplier dans une proportion inouïe, jusque parmi les enfants. La folie n’aura jamais frappé un plus grand nombre d’hommes qui seront, avant la mort, rayés du nombre des vivants. Ce sont là les véritables signes des temps. Et tout cela s’accomplira par l’enchaînement des circonstances, ainsi que nous l’avons dit, sans qu’il soit en rien dérogé aux lois de la nature.

Cependant, à travers le nuage sombre qui vous enveloppe, et au sein duquel gronde la tempête, voyez déjà poindre les premiers rayons de l’ère nouvelle ! La fraternité pose ses fondements sur tous les points du globe et les peuples se tendent la main ; la barbarie se familiarise au contact de la civilisation ; les préjugés de races et de sectes, qui ont fait verser des flots de sang, s’éteignent ; le fanatisme et l’intolérance perdent du terrain, tandis que la liberté de conscience s’introduit dans les mœurs et devient un droit. Partout les idées fermentent ; on voit le mal et l’on essaye des remèdes, mais beaucoup marchent sans boussole et s’égarent dans les utopies. Le monde est dans un immense travail d’enfantement qui aura duré un siècle ; dans ce travail, encore confus, on voit cependant dominer une tendance vers un but : celui de l’unité et de l’uniformité qui prédisposent à la fraternisation.

Ce sont encore là des signes du temps ; mais tandis que les autres sont ceux de l’agonie du passé, ces derniers sont les premiers vagissements de l’enfant qui naît, les précurseurs de l’aurore que verra se lever le siècle prochain, car alors la nouvelle génération sera dans toute sa force. Autant la physionomie du dix-neuvième siècle diffère de celle du dix-huitième à certains points de vue, autant celle du vingtième siècle sera différente du dix-neuvième à d’autres points de vue.

Un des caractères distinctifs de la nouvelle génération sera la foi innée ; non la foi exclusive et aveugle qui divise les hommes, mais la foi raisonnée qui éclaire et fortifie, qui les unit et les confond dans un commun sentiment d’amour de Dieu et du prochain. Avec la génération qui s’éteint disparaîtront les derniers vestiges de l’incrédulité et du fanatisme, également contraires au progrès moral et social.

Le Spiritisme est la voie qui conduit à la rénovation, parce qu’il ruine les deux plus grands obstacles qui s’y opposent : l’incrédulité et le fanatisme. Il donne une foi solide et éclairée ; il développe tous les sentiments et toutes les idées qui correspondent aux vues de la nouvelle génération ; c’est pourquoi il est comme inné et à l’état d’intuition dans le cœur de ses représentants. L’ère nouvelle le verra donc grandir et prospérer par la force même des choses. Il deviendra la base de toutes les croyances, le point d’appui de toutes les institutions.

Mais d’ici là, que de luttes il aura encore à soutenir contre ses deux plus grands ennemis : l’incrédulité, et le fanatisme qui, chose bizarre, se donnent la main pour l’abattre ! Ils pressentent son avenir et leur ruine : c’est pourquoi ils le redoutent, car ils le voient déjà planter, sur les ruines du vieux monde égoïste, le drapeau qui doit rallier tous les peuples. Dans la divine maxime : Hors la charité point de salut, ils lisent leur propre condamnation, car c’est le symbole de la nouvelle alliance fraternelle proclamée par le Christ[1]. Elle se montre à eux comme les mots fatals du festin de Balthazar. Et pourtant, cette maxime, ils devraient la bénir, car elle les garantit de toutes représailles de la part de ceux qu’ils persécutent. Mais non, une force aveugle les pousse à rejeter ce qui seul pourrait les sauver !

Que pourront-ils contre l’ascendant de l’opinion qui les répudie ? Le Spiritisme sortira triomphant de la lutte, n’en doutez pas, car il est dans les lois de la nature, et par cela même impérissable. Voyez par quelle multitude de moyens l’idée se répand et pénètre partout ; croyez bien que ces moyens ne sont pas fortuits, mais providentiels ; ce qui, au premier abord, semblerait devoir lui nuire, est précisément ce qui aide à sa propagation.

Bientôt il verra surgir des champions hautement avoués parmi les hommes les plus considérables et les plus accrédités, qui l’appuieront de l’autorité de leur nom et de leur exemple, et imposeront silence à ses détracteurs, car on n’osera pas les traiter de fous. Ces hommes l’étudient dans le silence et se montreront quand le moment propice sera venu. Jusque-là, il est utile qu’ils se tiennent à l’écart.

Bientôt aussi vous verrez les arts y puiser comme à une mine féconde, et traduire ses pensées et les horizons qu’il découvre par la peinture, la musique, la poésie et la littérature. Il vous a été dit qu’il y aurait un jour l’art spirite, comme il y a eu l’art païen et l’art chrétien, et c’est une grande vérité, car les plus grands génies s’en inspireront. Bientôt vous en verrez les premières ébauches, et plus tard il prendra le rang qu’il doit avoir.

Spirites, l’avenir est à vous et à tous les hommes de cœur et de dévouement. Ne vous effrayez pas des obstacles, car il n’en est aucun qui puisse entraver les desseins de la Providence. Travaillez sans relâche, et remerciez Dieu de vous avoir placés à l’avant-garde de la nouvelle phalange. C’est un poste d’honneur que vous avez vous-mêmes demandé, et dont il faut vous rendre dignes par votre courage, votre persévérance et votre dévouement. Heureux ceux qui succomberont dans cette lutte contre la force ; mais la honte sera, dans le monde des Esprits, pour ceux qui succomberaient par faiblesse ou pusillanimité. Les luttes, d’ailleurs, sont nécessaires pour fortifier l’âme ; le contact du mal fait mieux apprécier les avantages du bien. Sans les luttes qui stimulent les facultés, l’Esprit se laisserait aller à une insouciance funeste à son avancement. Les luttes contre les éléments développent les forces physiques et l’intelligence ; les luttes contre le mal développent les forces morales.

Remarques. – 1° La manière dont s’opère la transformation est fort simple, et, comme on le voit, elle est toute morale et ne s’écarte en rien des lois de la nature. Pourquoi donc les incrédules repoussent-ils ces idées, puisqu’elles n’ont rien de surnaturel ? C’est que, selon eux, la loi de vitalité cesse à la mort du corps, tandis que pour nous elle se poursuit sans interruption ; ils restreignent son action et nous l’étendons ; c’est pourquoi nous disons que les phénomènes de la vie spirituelle ne sortent pas des lois de la nature. Pour eux, le surnaturel commence où finit l’appréciation par les sens.

2° Que les Esprits de la nouvelle génération soient de nouveaux Esprits meilleurs, ou les anciens Esprits améliorés, le résultat est le même ; dès l’instant qu’ils apportent de meilleures dispositions, c’est toujours un renouvellement. Les Esprits incarnés forment ainsi deux catégories, selon leurs dispositions naturelles : d’une part, les Esprits retardataires qui partent, de l’autre les Esprits progressifs qui arrivent. L’état des mœurs et de la société sera donc, chez un peuple, chez une race ou dans le monde entier, en raison de celle des deux catégories qui aura la prépondérance.

Pour simplifier la question, soit donné un peuple, à un degré quelconque d’avancement, et composé de vingt millions d’âmes, par exemple ; le renouvellement des Esprits se faisant au fur à mesure des extinctions, isolées ou en masse, il y a nécessairement eu un moment où la génération des Esprits retardataires l’emportait en nombre sur celle des Esprits progressifs qui ne comptaient que de rares représentants sans influence, et dont les efforts pour faire prédominer le bien et les idées progressives étaient paralysés. Or, les uns partant et les autres arrivant, après un temps donné, les deux forces s’équilibrent et leur influence se contrebalance. Plus tard, les nouveaux venus sont en majorité et leur influence devient prépondérante, quoique encore entravée par celle des premiers ; ceux-ci, continuant à diminuer tandis que les autres se multiplient, finiront par disparaître ; il arrivera donc un moment où l’influence de la nouvelle génération sera exclusive.

Nous assistons à cette transformation, au conflit qui résulte de la lutte des idées contraires qui cherchent à s’implanter ; les unes marchent avec le drapeau du passé, les autres avec celui de l’avenir. Si l’on examine l’état actuel du monde, on reconnaîtra que, prise dans son ensemble, l’humanité terrestre est loin encore du point intermédiaire où les forces se balancent ; que les peuples, considérés isolément, sont à une grande distance les uns des autres sur cette échelle ; que quelques-uns touchent à ce point, mais qu’aucun ne l’a encore dépassé. Du reste, la distance qui le sépare des points extrêmes est loin d’être égale en durée, et une fois la limite franchie, la nouvelle route sera parcourue avec d’autant plus de rapidité, qu’une foule de circonstances viendront l’aplanir.

Ainsi s’accomplit la transformation de l’humanité. Sans l’émigration, c’est-à-dire sans le départ des Esprits retardataires qui ne doivent pas revenir, ou qui ne doivent revenir qu’après s’être améliorés, l’humanité terrestre ne resterait pas pour cela indéfiniment stationnaire, parce que les Esprits les plus arriérés avancent à leur tour ; mais il eût fallu des siècles, et peut-être des milliers d’années pour atteindre le résultat qu’un demi-siècle suffira pour réaliser.

Une comparaison vulgaire fera mieux comprendre encore ce qui se passe en cette circonstance. Supposons un régiment composé en grande majorité d’hommes turbulents et indisciplinés : ceux-ci y porteront sans cesse un désordre que la sévérité de la loi pénale aura souvent de la peine à réprimer. Ces hommes sont les plus forts, parce qu’ils sont les plus nombreux ; ils se soutiennent, s’encouragent et se stimulent par l’exemple. Les quelques bons sont sans influence ; leurs conseils sont méprisés ; ils sont bafoués, maltraités par les autres, et souffrent de ce contact. N’est-ce pas là l’image de la société actuelle ?

Supposons qu’on retire ces hommes du régiment un par un, dix par dix, cent par cent, et qu’on les remplace à mesure par un nombre égal de bons soldats, même par ceux qui auront été expulsés, mais qui se seront sérieusement amendés : au bout de quelque temps on aura toujours le même régiment, mais transformé ; le bon ordre y aura succédé au désordre. Ainsi en sera-t-il de l’humanité régénérée.

Les grands départs collectifs n’ont pas seulement pour but d’activer les sorties, mais de transformer plus rapidement l’esprit de la masse en la débarrassant des mauvaises influences, et de donner plus d’ascendant aux idées nouvelles.

C’est parce que beaucoup, malgré leurs imperfections, sont mûrs pour cette transformation, que beaucoup partent afin d’aller se retremper à une source plus pure. Tant qu’ils seraient restés dans le même milieu et sous les mêmes influences, ils auraient persisté dans leurs opinions et dans leur manière de voir les choses. Un séjour dans le monde des Esprits suffit pour leur dessiller les yeux, parce qu’ils y voient ce qu’ils ne pouvaient pas voir sur la terre. L’incrédule, le fanatique, l’absolutiste, pourront donc revenir avec des idées innées de foi, de tolérance et de liberté. A leur retour, ils trouveront les choses changées, et subiront l’ascendant du nouveau milieu où ils seront nés. Au lieu de faire de l’opposition aux idées nouvelles, ils en seront les auxiliaires.

La régénération de l’humanité n’a donc pas absolument besoin du renouvellement intégral des Esprits : il suffit d’une modification dans leurs dispositions morales ; cette modification s’opère chez tous ceux qui y sont prédisposés, lorsqu’ils sont soustraits à l’influence pernicieuse du monde. Ceux qui reviennent alors ne sont pas toujours d’autres Esprits, mais souvent les mêmes Esprits pensant et sentant autrement.

Lorsque cette amélioration est isolée et individuelle, elle passe inaperçue, et elle est sans influence ostensible sur le monde. Tout autre est l’effet, lorsqu’elle s’opère simultanément sur de grandes masses ; car alors, selon les proportions, en une génération les idées d’un peuple ou d’une race peuvent être profondément modifiées.

C’est ce qu’on remarque presque toujours après les grandes secousses qui déciment les populations. Les fléaux destructeurs ne détruisent que le corps, mais n’atteignent pas l’Esprit ; ils activent le mouvement de va-et-vient entre le monde corporel et le monde spirituel, et par suite le mouvement progressif des Esprits incarnés et désincarnés.

C’est un de ces mouvements généraux qui s’opère en ce moment, et qui doit amener le remaniement de l’humanité. La multiplicité des causes de destruction est un signe caractéristique des temps, car elles doivent hâter l’éclosion des nouveaux germes. Ce sont les feuilles d’automne qui tombent, et auxquelles succèderont de nouvelles feuilles pleines de vie ; car l’humanité a ses saisons, comme les individus ont leurs âges. Les feuilles mortes de l’humanité tombent emportées par les rafales et les coups de vent, mais pour renaître plus vivaces sous le même souffle de vie, qui ne s’éteint pas, mais se purifie.

Pour le matérialiste, les fléaux destructeurs sont des calamités sans compensations, sans résultats utiles, puisque, selon lui, ils anéantissent les êtres sans retour. Mais pour celui qui sait que la mort ne détruit que l’enveloppe, ils n’ont pas les mêmes conséquences, et ne lui causent pas le moindre effroi, car il en comprend le but, et il sait aussi que les hommes ne perdent pas plus à mourir ensemble qu’à mourir isolément, puisque, de manière ou d’autre, il faut toujours en arriver là.

Les incrédules riront de ces choses et les traiteront de chimères ; mais, quoi qu’ils disent, ils n’échapperont pas à la loi commune ; ils tomberont à leur tour comme les autres, et alors qu’adviendra-t-il d’eux ? Ils disent : rien ; mais ils vivront en dépit d’eux-mêmes, et seront forcés un jour d’ouvrir les yeux.

Paris, avril 1866. Méd. M. M. et T., en somnambulisme.


[1]    Voir Evangile selon le Spiritisme, chap. xv.

L’eau fluidifiée

Message de l’Esprit Emmanuel dans le livre « Suis-moi », psychographié par Francisco Cândido Xavier


« Et quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. » Jésus (Mathieu 10, 42).

Cher ami, en parlant de la bénédiction du verre d’eau fraîche en son nom, Jésus n’évoquait pas seulement la compassion du quotidien, qui apaise la soif ordinaire. Le propos du Maître se référait à des valeurs spirituelles plus profondes.

L’eau est un des corps les plus simples et réceptifs de la Terre. Il est en quelque sorte la base pure sur laquelle la médication du Ciel peut s’imprimer à travers des ressources substantielles d’assistance au corps et à l’âme, bien que ce processus soit invisible aux yeux physiques.

La prière d’intercession et la pensée bienveillante représentent des irradiations de nos meilleures énergies.

La créature qui prie ou qui médite extériorise des pouvoirs, des émanations et des fluides qui pour le moment échappent à l’intelligence ordinaire. L’eau potable reçoit clairement notre influence, condensant des lignes de force magnétique et des principes électriques qui soulagent et soutiennent, aident et guérissent.

La source qui jaillit du cœur de la Terre et l’oraison qui monte du fond de l’âme opèrent des miracles lorsqu’elles s’unissent dans la diffusion du bien.

L’Esprit qui s’élève vers le Ciel est une antenne vivante qui capte des potentiels de nature supérieure à distribuer au bénéfice de tous ceux qui suivent sa trace. Personne ne se voit refuser ce soutien.

Pour aider autrui et soi-même il suffit de bonne volonté et de confiance positive.

Reconnaissons donc qu’en se référant simplement à l’eau donnée au nom de sa mémoire, le Maître se référait à la valeur réelle de ce geste au bénéfice de la chair et de l’esprit à chaque fois qu’ils s’attardent dans des zones toxiques.  Ainsi, si tu souhaites le soutien des Amis Spirituels pour tes besoins psycho-physiologiques ou pour résoudre des problèmes de santé et d’équilibre chez tes compagnons, place ton récipient d’eau cristalline face à tes prières, espère et fais confiance. La rosée du Plan Divin magnétisera le liquide de ses rayons d’amour sous forme de bénédictions et tu réaliseras alors la consécration de l’enseignement sublime du verre d’eau pure, béni des Cieux.

Les participations de Chico Xavier à l’émission Pinga Fogo

En 1971, le médium Francisco Cândido Xavier, connu comme Chico Xavier, était l’invité de l’émission Pinga Fogo à la télévision brésilienne. L’émission a été un record d’audience: à cette occasion le grand public a découvert avec intérêt et émotion le spiritisme et la personnalité attachante de Chico Xavier.

A la fin de la même année, Chico Xavier a été invité à participer une seconde fois à l’émission.

Les échanges libres et respectueux entre les participants, la profondeur des réponses et surtout les vibrations aimantes ont fait de ces deux séances des trésors pour ceux qui s’intéressent au spiritisme.

La chaîne Divulgation Spirite a diffusé ces émissions sur Youtube avec des sous-titres en français.

La première émission, du 28 juillet 1971 :

La seconde émission, du 21 décembre 1971 :

Des influences spirituelles subtiles

Message de l’Esprit André Luiz psychographiée par Waldo Vieira dans le livre « Etudie et vis ».


Chaque fois que tu sentiras en toi une tendance au défaitisme qui perdure sans raison physique ou morale évidente, envisage l’hypothèse d’une influence spirituelle subtile.

Vois clair en toi, de manière à aider les Guides Spirituels à te secourir. C’est là la véritable occasion de recourir à l’humilité, à la prière et aux passes.

Comme facteurs caractéristiques de cet état d’âme, nous pouvons citer :

  • La difficulté à orienter ses idées vers des thèmes positifs ;
  • Le manque de climat intime propice à l’élévation des sentiments par la prière ou la concentration sur une lecture édifiante ;
  • Des troubles inexplicables, de la tristesse sans motif avec le pressentiment d’un désastre imminent ;
  • Des tensions contenues, faute de quelqu’un ou de quelque chose sur quoi se décharger ;
  • Le pessimisme, la mauvaise humeur, les récriminations, l’hypersensibilité et la tendance à condamner ceux qui ne sont pas coupables. 
  • L’interprétation outrée des faits et des attitudes (les siennes ou celles des autres), alors que l’on sait pertinemment que ce n’est pas vrai.
  • L’hyperémotivité ou la dépression confinant aux larmes ;
  • Le désir d’assumer le rôle de la victime ou d’adopter une position absurde d’auto flagellation ;
  • Le refus d’admettre que l’on subit une influence spirituelle alors que quelque temps plus tard, sous l’action d’une force nouvelle, on ressent des regrets, l’état mental se recompose et, bien souvent, il est trop tard pour corriger l’erreur commise.

Il s’agit toujours d’une action discrète et occasionnelle de la part du désincarné, qui ne se fait pas remarquer de l’incarné du fait de la subtilité du procédé.

L’Esprit responsable peut être quasiment inconscient de ses actes à tel point que les agissements négatifs peuvent être perçus comme provenant de soi-même.

Quant à celui qui est conscient de son influence, son action a été minutieusement préméditée, parfois des jours et des semaines avant l’assaut sournois conçu à l’occasion d’une rencontre, d’une conversation, de la réception d’une lettre, au détour d’une négociation ardue et d’une crise imprévue au travail.

Il est difficile de dire ce qui est le plus dommageable pour l’Humanité : les obsessions individuelles ou collectives flagrantes, celles que tout le monde perçoit et aide à combattre ou à isoler, ou bien ces obsessions en demi-teinte chez des êtres à moitié obsédés, et qui passent inaperçues alors qu’elles sont beaucoup plus fréquentes. Elles sapent les énergies d’un seul être imprudent mais influencent le parcours d’une multitude d’autres personnes.

Combien de querelles, de séparations et d’échecs ne voit-on pas surgir ainsi ?

Penche-toi sur ta vie et vérifie si au cours des quinze derniers jours tu n’as pas présenté à un moment donné des caractéristiques d’influence spirituelle subtile. Examine-toi et viens ainsi à ton secours.