Extrait de l’évangile selon le spiritisme -Allan Kardec – Chapitre XVII
5. Ce même jour, Jésus, étant sorti de la maison, s’assit auprès de la mer ; – et il s’assembla autour de lui une grande foule de peuple ; c’est pourquoi il monta sur une barque, où il s’assit, tout le peuple se tenant sur le rivage ; – et il leur dit beaucoup de choses en paraboles, leur parlant de cette sorte :
Celui qui sème s’en alla semer ; – et pendant qu’il semait, quelque partie de la semence tomba le long du chemin, et les oiseaux du ciel étant venus la mangèrent.
Une autre tomba dans des lieux pierreux où elle n’avait pas beaucoup de terre ; et elle leva aussitôt, parce que la terre où elle était n’avait pas de profondeur. – Mais le soleil s’étant levé ensuite, elle en fut brûlée ; et comme elle n’avait point de racine, elle sécha.
Une autre tomba dans des épines, et les épines venant à croître l’étouffèrent.
Une autre enfin tomba dans de bonne terre, et elle porta du fruit, quelques grains rendant cent pour un, d’autres soixante, et d’autres trente.
Que celui-là entende, qui a des oreilles pour entendre. (Saint Matthieu, ch. XIII, v. de 1 à 9.)
Ecoutez donc, vous autres, la parabole de celui qui sème.
Quiconque écoute la parole du royaume et n’y fait point d’attention, l’esprit malin vient et enlève ce qui avait été semé dans son coeur ; c’est celui-là qui a reçu la semence le long du chemin.
Celui qui reçoit la semence au milieu des pierres, c’est celui qui écoute la parole, et qui la reçoit à l’heure même avec joie ; – mais il n’a point en soi de racine, et il n’est que pour un temps ; et lorsqu’il survient des traverses et des persécutions à cause de la parole, il en prend aussitôt un sujet de scandale et de chute.
Celui qui reçoit la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole ; mais ensuite les sollicitudes de ce siècle et l’illusion des richesses étouffent en lui cette parole et la rendent infructueuse.
Mais celui qui reçoit la semence dans une bonne terre, c’est celui qui écoute la parole, qui y fait attention et qui porte du fruit, et rend cent, ou soixante, ou trente pour un. (Saint Matthieu, ch. XIII, v. de 18 à 23.)
6. La parabole de la semence représente parfaitement les nuances qui existent dans la manière de mettre à profit les enseignements de l’Evangile. Combien est-il de gens, en effet, pour lesquels ce n’est qu’une lettre morte qui, pareille à la semence tombée sur le roc, ne produit aucun fruit !
Elle trouve une application non moins juste dans les différentes catégories de spirites. N’est-elle pas l’emblème de ceux qui ne s’attachent qu’aux phénomènes matériels, et n’en tirent aucune conséquence, parce qu’ils n’y voient qu’un objet de curiosité ? de ceux qui ne cherchent que le brillant dans les communications des Esprits, et ne s’y intéressent qu’autant qu’elles satisfont leur imagination, mais qui, après les avoir entendues, sont aussi froids et indifférents qu’auparavant ? qui trouvent les conseils fort bons et les admirent, mais en font l’application aux autres et non à eux-mêmes ? de ceux, enfin, pour qui ces instructions sont comme la semence tombée dans la bonne terre, et produisent des fruits ?
Chapitre 7 du livre Sécurité Médiumnique de l’Esprit Miramez psychographié par João Nunes Maia.
On peut dire que l’école de médiums a été fondée par le respectable précepteur Allan Kardec, quand celui-ci a découvert cette faculté transcendante chez tous les peuples. Et les Esprits lui ont dit que la médiumnité, d’une certaine manière, s’enracine dans des points sensibles du complexe humain. C’était une bénédiction de Dieu pour tous les hommes. Les communications avec les Esprits se faisaient dans toutes les nations du monde, principalement dans les centres de formation philosophique et religieuses. Moïse a reçu les fondements du judaïsme sur le mont Sinaï, mettant ainsi en fonction la médiumnité. Mahomet écoutait les voix des anges lui dicter le Coran, dont il écrivait les textes sur de la peau d’animal. Bouddha était entouré d’entités lumineuses qui lui transmettaient de hauts enseignements, qu’il retransmettait, pour que les disciples qui le suivaient puissent en prendre note. Socrate entendait toujours un Esprit lui souffler aux oreilles la philosophie que le monde a connue et admirée, marquant ainsi sa personnalité comme un des plus grands sages du monde, précurseur du propre christianisme. Le Christ, le plus grand de tous, était un médium de Dieu. St François d’Assise a fondé ses ordres en écoutant la voix de Jésus, Luther écoutait des voix qui l’aidaient à interpréter les difficiles textes bibliques. Et le propre Loyola, homme plus guerrier que saint, a entendu, tandis qu’il méditait dans un temple, une voix qu’il a supposé être du Maître, ou de Paul, et qui disait : « A Rome, je te favoriserai » ; il a fondé la Compagnie de Jésus, pour défendre Rome, par l’épée si cela était nécessaire. Et des centaines d’hommes célèbres ont servi de médiums, changeant le cours de l’humanité, grâce aux directives divines. Toutefois, tous ont fait parti de l’école disciplinaire des sentiments. Entendre des voix, beaucoup le peuvent, mais il faut savoir à quel type de conversation nous devons accorder attention. Et celui qui nous aide à déceler les « vrais » messages, est Notre Seigneur Jésus Christ, grâce au plus grand code éducatif du monde : l’Evangile. Il nous sera d’un grand profit, de marcher avec Jésus et de le comprendre, dans ses directives. Ceux qui sont appelés sont nombreux, nous dit le Christ, mais peu sont choisis. Le choix est fait par le perfectionnement interne, où participe le cœur et où travaille l’intelligence, par la pratique d’exercices élevés d’éducation. La doctrine des Esprits a ouvert une école d’enseignements pour tous les médiums qui voudraient s’éduquer, dans la discipline que le bon sens a découverte. Cependant, cette école extérieure disparaît lorsque le médium est prêt, favorisant ainsi l’apparition du Christ dans son univers interne, et l’apparition de son guide sur tous les chemins, évitant ainsi que ses pieds trébuchent sur les sentiers de l’ombre. Les médiums doivent suivre les pas qui leur sont tracés dans les écoles de la doctrine codifiée par Kardec, jusqu’à ce qu’ils puissent être libres de connaître la vérité car c’est la vérité qui nous guide, tous, en harmonie avec notre évolution ascendante vers Dieu. Nous devons considérer toutes les écoles jusqu’à un certain point, pour la préparation de l’apprenti. Il est indispensable que vous soyez dépendants, pour ensuite ouvrir les bras vers l’infini, et devenir conscients de vos propres actes. Les répétitions sur les bancs scolaires poussent l’intelligence à développer l’intuition, de sorte que chacun soit guidé par son Christ intérieur, dans la divine fonction d’être libre entre les hommes, écoutant ainsi toujours le grand Souverain de l’Univers. L’Esprit, dans la profonde philosophie spirituelle, n’apprend rien. Tout ce que nous écoutons des autres et tout ce que nous voyons dans les livres, incluant d’autres méthodes d’apprentissage, ne vise qu’à nous éveiller, réveillant ce qui existe dans notre conscience, car Dieu, dans sa suprême perfection, ne fait rien d’imparfait. Nous n’avons pas seulement six ou sept sens. Nos dons sont par milliers. Les autres échappent encore au progrès humain. Après les avoir développés ou éveillés, nous entrons dans ce que nous pouvons appeler de Tout de la conscience, du savoir et de l’amour, selon ce que notre monde comporte dans son échelle évolutive. Lorsque les spirites se donneront la main pour appliquer ces deux motifs : éduquer et instruire, alors la doctrine des Esprits accomplira son devoir, face à la promesse établie avec le Christ de faire revivre le christianisme dans le monde moderne. Sinon, il n’y aura pas de solution pour la paix sur la Terre. Nous sommes tous médiums, qui ne sait cela ? Mais il ne suffit pas d’être intermédiaire des Esprits. Il faut vérifier la loi d’attraction régissant et supportant tous les mondes. Nous attirons, par nos canaux médiumniques, ce que nous sommes. Le « dis moi avec qui tu marches et je te dirai qui tu es » est très important pour les médiums et plus important encore est le « dis moi qui tu es et je te dirai avec qui tu vas ». Le premier pas du sensitif est la réforme des habitudes. Tout dans la vie doit rechercher l’harmonie, en première instance, car l’harmonie stimule l’amour. Le monde entier a déjà été la scène de millions de médiums qui étaient des Esprits de l’ombre. Il est nécessaire, qu’une fois éduqués et illuminés, ils soient médiums des bienfaiteurs de la lumière. La majeure partie de cette éducation et de cette spiritualisation revient aux écoles spirites, à partir du moment où elles n’oublient pas le Maître des maîtres qui nous a laissé la leçon sur la Terre. Nous sommes tous les héritiers divins du Seigneur. Lorsque quelqu’un a la médiumnité à fleur de peau et frappe à la porte du temple, nous devons lui donner les premières leçons, car sa médiumnité de demain sera celle que nous lui aurons montrée aujourd’hui. Initions le compagnon au travail de la charité car elle est la meilleure et la mieux orientée des écoles de Jésus. Notre prochain est toujours notre extension. Examinons les impulsions de nos frères qui veulent communiquer avec les Esprits, et montrons leurs les dangers qu’ils courent, s’ils n’ont pas préparé leurs sentiments. La direction d’une réunion spirite est d’une grande responsabilité envers ceux qui y participent. Nous y extériorisons tous, ce que nous sommes à l’intérieur. L’école de médiums est très importante car elle nous aidera à nous libérer nous-mêmes des conditions humaines, selon l’intuition divine. Le Christ naît dans le cœur seulement lorsque l’amour nous libère des barrières établies par les religions du monde.
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L’attention générale se centrait sur une discussion concernant les dons que le Ciel distribue aux âmes sur la Terre. Le Seigneur commenta alors avec patience :
– Il y avait un homme baigné par la grâce du mérite qui reçut du Très Haut la permission de l’approcher de l’Ange Dispensateur des dons divins qui fleurissent dans le monde.
Devant le Ministre céleste, le chanceux mortel demanda l’offrande de la Jeunesse.
Il reçut la concession, mais très vite il s’aperçut que la jeunesse peut être forte et belle, mais quelle est aussi inexpérimentée et fragile spirituellement. Alors désintéressé, il retourna voir le sublime donateur et lui demanda la Richesse.
Il reçut l’abondance et en jouit pendant longtemps. Toutefois, il s’aperçut que la possession de grands patrimoines provoquait la jalousie maligne de tous. Il se lassa de défendre avec difficulté ses propres biens, et alla trouver l’Ange pour lui demander la Liberté.
Il se vit totalement libre. Mais, il fut assailli par de cruels démons invisibles qui perturbaient son parcours, en remplissant sa tête d’inquiétudes et de tentations.
Exténué par ce conflit intérieur qu’il vivait en permanence, il retourna voir le Céleste Pourvoyeur et lui demanda le Pouvoir.
Il entra en possession de ce nouveau don et fut revêtu d’une grande autorité. Il comprit cependant, plus tôt qu’il ne le pensait, que le commandement engendre la haine et la révolte dans les cœurs paresseux et incompréhensifs et, tourmenté par les blessures cachées de l’indiscipline et de la discorde, il se dirigea au bienfaiteur et lui implora l’Intelligence.
Toutefois, dans la condition de chercheur et d’homme de lettres, il perdit le reste de la paix qui lui restait. Il comprit rapidement qu’il ne pouvait pas semer la réalité comme il le souhaitait. Pour ne pas être victime de la réaction destructrice de ses propres protégés, il devait entourer une graine de vérité de mille fleurs de fantaisie passagère. Insatisfait de la situation, il revint voir l’Ange et lui demanda un Mariage Heureux.
Content de son nouveau sort, il se réconforta dans un nid domestique miraculeux et créa une gracieuse famille ; mais un jour, la mort apparut et lui vola sa compagne.
Angoissé par le veuvage, il s’en fut voir le Ministre de l’Éternel en affirmant qu’il s’était trompé une fois de plus et il lui demanda la grâce de la Santé.
Il reçut la concession. Néanmoins, après quelques années, vint la vieillesse défigurant son corps qui s’usa et se rida sans pitié.
Tourmenté et incapable maintenant de s’absenter de chez lui, l’Ange ami vint à sa rencontre et l’embrassant paternellement, il lui demanda quel nouveau don il avait l’intention de demander au Très Haut.
Le malheureux ne sut pas quoi répondre.
Que pouvait-il demander de plus ?
Ce fut alors que le glorieux messager lui expliqua que lui, le candidat au bonheur, avait oublié le plus grand de tous les dons qui peut soutenir un homme dans le monde, le don du Courage qui engendre l’enthousiasme et la bonne humeur pour le travail indispensable de chaque jour…
Jésus s’interrompit pendant quelques minutes. Ensuite, en souriant à la petite assemblée il finit :
-La Jeunesse est belle, la Fortune est agréable, la Liberté est admirable, le Pouvoir est brillant, l’Intelligence est respectable, le Mariage Heureux est saint, la Santé de la chair est bénie. Mais si l’homme n’a pas le Courage de faire face au bien et au mal de la vie humaine pour apprendre à se fortifier sur son parcours vers Dieu, les dons temporaires de l’expérience transitoire seront de bien peu d’utilité.
Et, prenant sur ses genoux un des enfants présents, il lui montra le firmament étoilé comme pour lui dire que seulement Là-haut le bonheur durable des créatures trouverait sa patrie véritable.
Chapitre 27 du livre Jésus chez vous, de l’Esprit Neio Lucio, psychographié par Francisco Cândido Xavier.
Extrais du chapitre 9 du Livre des Esprits – Allan Kardec.
459. Les Esprits influent-ils sur nos pensées et sur nos actions ?
« Sous ce rapport leur influence est plus grande que vous ne croyez, car bien souvent ce sont eux qui vous dirigent. »
460. Avons-nous des pensées qui nous sont propres, et d’autres qui nous sont suggérées ?
« Votre âme est un Esprit qui pense ; vous n’ignorez pas que plusieurs pensées vous arrivent à la fois sur un même sujet, et souvent bien contraires les unes aux autres ; eh bien ! il y en a toujours de vous et de nous ; c’est ce qui vous met dans l’incertitude, parce que vous avez en vous deux idées qui se combattent. »
461. Comment distinguer les pensées qui nous sont propres de celles qui nous sont suggérées ?
« Lorsqu’une pensée est suggérée, c’est comme une voix qui vous parle. Les pensées propres sont en général celles du premier mouvement. Du reste, il n’y a pas un grand intérêt pour vous dans cette distinction, et il est souvent utile de ne pas le savoir : l’homme agit plus librement ; s’il se décide pour le bien, il le fait plus volontiers ; s’il prend le mauvais chemin, il n’en a que plus de responsabilité. »
462. Les hommes d’intelligence et de génie puisent-ils toujours leurs idées dans leur propre fonds ?
« Quelquefois, les idées viennent de leur propre Esprit, mais souvent elles leur sont suggérées par d’autres Esprits qui les jugent capables de les comprendre et dignes de les transmettre. Quand ils ne les trouvent pas en eux, ils font appel à l’inspiration ; c’est une évocation qu’ils font sans s’en douter. »
S’il eût été utile que nous puissions distinguer clairement nos pensées propres de celles qui nous sont suggérées, Dieu nous en eût donné le moyen, comme il nous donne celui de distinguer le jour et la nuit. Quand une chose est dans le vague, c’est que cela doit être pour le bien.
463. On dit quelquefois que le premier mouvement est toujours bon ; cela est-il exact ?
« Il peut être bon ou mauvais selon la nature de l’Esprit incarné. Il est toujours bon chez celui qui écoute les bonnes inspirations. »
464. Comment distinguer si une pensée suggérée vient d’un bon ou d’un mauvais Esprit ?
« Etudiez la chose ; les bons Esprits ne conseillent que le bien ; c’est à vous de distinguer. »
465. Dans quel but les Esprits imparfaits nous poussent-ils au mal ?
« Pour vous faire souffrir comme eux. »
– Cela diminue-t-il leurs souffrances ?
« Non, mais ils le font par jalousie de voir des êtres plus heureux. »
– Quelle nature de souffrance veulent-ils faire éprouver ?
« Celles qui résultent d’être d’un ordre inférieur et éloigné de Dieu. »
466. Pourquoi Dieu permet-il que des Esprits nous excitent au mal ?
« Les Esprits imparfaits sont des instruments destinés à éprouver la foi et la constance des hommes dans le bien. Toi, étant Esprit, tu dois progresser dans la science de l’infini, c’est pour cela que tu passes par les épreuves du mal pour arriver au bien. Notre mission est de te mettre dans le bon chemin, et quand de mauvaises influences agissent sur toi, c’est que tu les appelles par le désir du mal, car les Esprits inférieurs viennent à ton aide dans le mal quand tu as la volonté de le commettre ; ils ne peuvent t’aider dans le mal que quand tu veux le mal. Si tu es enclin au meurtre, eh bien ! tu auras une nuée d’Esprits qui entretiendront cette pensée en toi ; mais aussi tu en as d’autres qui tâcheront de t’influencer en bien, ce qui fait que cela rétablit la balance et te laisse le maître. »
C’est ainsi que Dieu laisse à notre conscience le choix de la route que nous devons suivre, et la liberté de céder à l’une ou à l’autre des influences contraires qui s’exercent sur nous.
467. Peut-on s’affranchir de l’influence des Esprits qui sollicitent au mal ?
« Oui, car ils ne s’attachent qu’à ceux qui les sollicitent par leurs désirs ou les attirent par leurs pensées. »
468. Les Esprits dont l’influence est repoussée par la volonté renoncent-ils à leurs tentatives ?
« Que veux-tu qu’ils fassent ? Quand il n’y a rien à faire, ils cèdent la place ; cependant, ils guettent le moment favorable, comme le chat guette la souris. »
469. Par quel moyen peut-on neutraliser l’influence des mauvais Esprits ?
« En faisant le bien, et en mettant toute votre confiance en Dieu, vous repoussez l’influence des Esprits inférieurs et vous détruisez l’empire qu’ils voulaient prendre sur vous. Gardez-vous d’écouter les suggestions des Esprits qui suscitent en vous de mauvaises pensées, qui soufflent la discorde entre vous, et qui excitent en vous toutes les mauvaises passions. Défiez-vous surtout de ceux qui exaltent votre orgueil, car ils vous prennent par votre faible. Voilà pourquoi Jésus vous fait dire dans l’oraison dominicale : Seigneur ! ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. »
470. Les Esprits qui cherchent à nous induire au mal, et qui mettent ainsi à l’épreuve notre fermeté dans le bien, ont-ils reçu mission de le faire, et si c’est une mission qu’ils accomplissent en ont-ils la responsabilité ?
« Nul Esprit ne reçoit la mission de faire le mal ; quand il le fait, c’est de sa propre volonté, et par conséquent il en subit les conséquences. Dieu peut le lui laisser faire pour vous éprouver, mais il ne le lui commande pas, et c’est à vous de le repousser. »
471. Lorsque nous éprouvons un sentiment d’angoisse, d’anxiété indéfinissable ou de satisfaction intérieure sans cause connue, cela tient-il uniquement à une disposition physique ?
« C’est presque toujours un effet des communications que vous avez à votre insu avec les Esprits, ou que vous avez eues avec eux pendant le sommeil. »
472. Les Esprits qui veulent nous exciter au mal ne font-ils que profiter des circonstances où nous nous trouvons, ou peuvent-ils faire naître ces circonstances ?
« Ils profitent de la circonstance, mais souvent ils la provoquent en vous poussant à votre insu vers l’objet de votre convoitise. Ainsi, par exemple, un homme trouve sur son chemin une somme d’argent : ne crois pas que ce sont les Esprits qui ont apporté l’argent en cet endroit, mais ils peuvent donner à l’homme la pensée de se diriger de ce côté, et alors la pensée lui est suggérée par eux de s’en emparer, tandis que d’autres lui suggèrent celle de rendre cet argent à celui à qui il appartient. Il en est de même de toutes les autres tentations. »
Les membres du CESVAK et de LA MAISON DU SPIRITISME ont la joie de vous présenter une série de vidéos courtes sur des questions que vous vous êtes certainement déjà posées!
Des questions simples dans leur forme qui ouvrent la porte à un monde merveilleux et riche de connaissances et d’utilités. Nous vous invitons en avant-première à visionner avec nous cette vidéo de la série « Questions-Réponses d’ici sur l’au-delà. ». Nous sommes heureux de répondre en direct à vos impressions, commentaires et autres questions. Une création du CESVAK. http://centrespiritevendeen.free.fr/
Message de l’Esprit Ismaël dans le livre Vers le monde de régénération psychographié par Divaldo Pereira Franco
Filles et fils de la Terre !
Que la paix du Seigneur soit dans vos cœurs !
Vous connaissez l’histoire de la nébuleuse de gaz incandescent d’où a surgi notre système solaire.
Nous savons de quelle manière la Divine Providence a agi sur ces forces gazeuses et construit notre planète bien-aimée, après avoir apaisé les convulsions incessantes de sa masse en ébullition, en parant sa surface d’une majestueuse et incomparable beauté. Nous savons aussi comment elle a calmé ses océans, ses mers et toutes les eaux, afin que la vie puisse triompher d’un environnement hostile et complexe.
Les astres sont apparus pour éclairer les ténèbres, et le ciel d’azur transparent s’est constitué à la faveur des soixante kilomètres d’épaisseur de son oxygène qui enveloppe la croûte terrestre, isolant la matière en fusion en son centre.
Peu à peu sont apparus les premiers signes de vie jusqu’au moment où l’être humain vint la peupler, moment culminant de l’œuvre d’amour qui lui donnait la possibilité de grandir vers Dieu.
Étape par étape, la Loi de Progrès a établi les paradigmes de comportement pour la grandeur de la Création et, par le biais des Messagers Célestes, elle s’est efforcée de maintenir l’équilibre et la quête de l’illumination intérieure, pour atteindre l’onde initiale engendrée par le Père.
Enfin vint Jésus, véritable Constructeur de la planète et guide de l’humanité, selon Son modèle d’amour.
Cependant, les passions primitives l’ont freinée sous l’emprise des sensations grossières, tandis que la planète hoquetait dans le flot des laves volcaniques ou les frictions de ses plaques tectoniques, pour se structurer en son sein et évacuer son trop-plein d’énergie, afin de maintenir l’équilibre majestueux de son axe.
Au même moment, les pensées et les actes des êtres humains ont attiré de nombreuses forces inhérentes à son processus, qui ont engendré des calamités indescriptibles.
Grâce à cette Loi incontournable, Gaïa, comme l’appelaient les Grecs anciens, domptée, a progressé pour culminer à ce niveau d’évolution plus élevé, effaçant de son parcours les amples tragédies et les lourdes afflictions qui font encore partie des mécanismes d’expiation morale.
Un monde régénéré où il sera possible de goûter au bonheur est offert par le Père à ses enfants de la Terre.
Car le Seigneur ne veut pas la disparition de l’erreur, mais plutôt l’éradication du crime et, par miséricorde, il diminuera la durée de l’épreuve purificatrice.
Ce sont donc des temps de purification intérieure et, par leur injustice, leur promiscuité et leur vilenie, la plupart des humains sur Terre ont provoqué les tourments qui les affligent et épouvantent les foules perturbées.
Nombreux sont ceux qui dans leur suprême ignorance, avides de plaisirs outrageants, ne se rendent pas compte de cette terrible hécatombe.
Des horreurs et des hallucinations dévastatrices étaient prévues au travers de guerres impitoyables, en commençant par les familles déséquilibrées, puis les communautés et les pays qui devaient être anéantis… quand tout a changé…
Cette période est beaucoup plus grave que nos pensées, ou nos efforts pour y mettre fin rapidement, nous le laissent supposer.
Les solutions immédiates tant attendues, apportées par des vaccins providentiels préventifs et thérapeutiques, atténueront, mais ne supprimeront pas les souffrances programmées pour la société actuelle.
Ce qui a été établi sera accompli et ceux qui préfèrent le chaos seront exilés vers des mondes similaires, mais inférieurs, où ils endureront le déchirement moral du regret de leur Terre bien-aimée et de toutes leurs attaches qu’ils ont foulées aux pieds.
Ils verront de loin leur généreuse Mère flottant dans l’espace lumineux, et, pour l’avoir désertée, ils verseront des larmes amères dans les territoires primitifs où ils auront mérité de vivre.
La pandémie dévastatrice due à la Covid-19 s’accompagne d’un autre fléau plus cruel : les crimes perpétrés par les autorités cyniques qui en profitent t pour accroître leur pouvoir fallacieux et leur fortune, bâtis sur le malheur des milliers de victimes des conditions infâmes qu’ils ont créées et entretiennent.
À ces criminels conscients du mal qu’ils font, la Divine Providence réserve des leçons de réhabilitation très douloureuses, en raison de leur cynisme et de leur cruauté envers des foules ulcérées par la souffrance et l’abandon où elles ont été reléguées.
Ces accapareurs insatiables de bien public et privé ne pourront pas échapper à eux-mêmes et ne trouveront pas davantage de réconfort à l’heure de leur rachat, contrairement à ceux qu’ils exploitent et abandonnent lâchement.
À cause de ces criminels, acclamés par les uns et haïs par les autres, les maladies perdureront sous une forme endémique, en fonction du poids de leur abjection. Les aberrations morales, attentatoires aux lois de l’ordre et de l’éthique, qui prétendent transformer les gens en zombies dévorés par la sensualité et les déviances sexuelles, téléguidées par les Esprits de même niveau, les feront tomber dans des marécages sordides où ils vivent déjà à leur insu.
Les communautés vengeresses sur la Terre et dans les sphères spirituelles sont en train d’être dissoutes et leurs membres vont avoir une dernière occasion de se réincarner pour pouvoir se choisir un meilleur futur.
Nous savons que tous ceux qui sont ici offrent la même affection et le même amour que Jésus-Christ à Son époque, face aux injonctions quelque peu semblables de nos jours.
Nous sommes conviés à interférer de toutes les manières possibles dans les rêves belliqueux et dans les pensées mortifères, dans les décisions criminelles et dans les sursauts insurrectionnels des peuples, en inspirant les créatures, en les secourant avec les possibilités à notre portée et en détournant les pensées malsaines qui attirent le mal.
Il faudra des efforts incessants de notre part, parce que nous serons aussi vigilants et actifs auprès des foules de désincarnés dans la psychosphère ténébreuse des lieux morbides, en soulageant le désespoir et en orientant vers le travail et le devoir de solidarité tous ceux qui souffrent d’injustice, dans l’ignorance de ce qui les a menés à ces circonstances néfastes, le cas échéant.
Nous avons tous des trésors incalculables d’amour et de charité à dispenser en tous lieux, en ravivant la flamme des veilleuses pour que la clarté règne.
Au siècle dernier, il y eut un moment où Jésus en personne visita une nouvelle fois la Terre, afin d’éviter la guerre qui était sur le point d’éclater, à cause du désir de puissance de quelques nations orgueilleuses et matérialistes, qui guettent toujours le moment d’imposer leur suprématie.
Son incomparable amour a vaincu les ambitions illégitimes de leurs leaders hallucinés, et la raison pour laquelle, aujourd’hui, l’épreuve purificatrice que traverse l’humanité est plus difficile à surmonter, c’est qu’aucun arsenal militaire, aussi terrifiant soit-il, n’est en mesure de la faire disparaître.
Seul l’amour aura le pouvoir de gagner les batailles de la folie qui s’est installée sur la Terre, jusqu’à la dernière, qui sera la victoire de l’Évangile du Christ, même si elle se présente sous d’autres noms. Là où régneront l’amour, la charité et la compassion, le Père Céleste sera présent et montrera la voie de la gloire et de la paix pour tous.
Exultons et chantons les gloires du Seigneur et de Ses Messagers affables et sages.
120. Tous les Esprits passent-ils par la filière du mal pour arriver au bien ?
« Non par la filière du mal, mais par celle de l’ignorance. »
121. Pourquoi certains Esprits ont-ils suivi la route du bien, et d’autres celle du mal ?
« N’ont-ils pas leur libre arbitre ? Dieu n’a point créé d’Esprits mauvais ; il les a créés simples et ignorants, c’est-à-dire ayant autant d’aptitude pour le bien que pour le mal ; ceux qui sont mauvais le deviennent par leur volonté. »
122. Comment les Esprits, à leur origine, alors qu’ils n’ont pas encore la conscience d’eux-mêmes, peuvent-ils avoir la liberté du choix entre le bien et le mal ? Y a-t-il en eux un principe, une tendance quelconque, qui les porte plutôt dans une voie que dans une autre ?
« Le libre arbitre se développe à mesure que l’Esprit acquiert la conscience de lui-même. Il n’y aurait plus liberté si le choix était sollicité par une cause indépendante de la volonté de l’Esprit. La cause n’est pas en lui, elle est hors de lui, dans les influences auxquelles il cède en vertu de sa libre volonté. C’est la grande figure de la chute de l’homme et du péché originel : les uns ont cédé à la tentation, les autres ont résisté. »
– D’où viennent les influences qui s’exercent sur lui ?
« Des Esprits imparfaits qui cherchent à s’emparer de lui, à le dominer, et qui sont heureux de le faire succomber. C’est ce que l’on a voulu peindre par la figure de Satan. »
– Cette influence ne s’exerce-t-elle sur l’Esprit qu’à son origine ?
« Elle le suit dans sa vie d’Esprit jusqu’à ce qu’il ait tellement pris d’empire sur lui-même, que les mauvais renoncent à l’obséder. »
629. Quelle définition peut-on donner de la morale ?
« La morale est la règle pour se bien conduire, c’est-à-dire la distinction entre le bien et le mal. Elle est fondée sur l’observation de la loi de Dieu. L’homme se conduit bien quand il fait tout en vue et pour le bien de tous, car alors il observe la loi de Dieu. »
630. Comment peut-on distinguer le bien et le mal ?
« Le bien est tout ce qui est conforme à la loi de Dieu, et le mal tout ce qui s’en écarte. Ainsi, faire le bien, c’est se conformer à la loi de Dieu ; faire le mal, c’est enfreindre cette loi. »
631. L’homme a-t-il par lui-même les moyens de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal ?
« Oui, quand il croit en Dieu et qu’il veut le savoir. Dieu lui a donné l’intelligence pour discerner l’un de l’autre. »
632. L’homme, qui est sujet à l’erreur, ne peut-il se tromper dans l’appréciation du bien et du mal, et croire qu’il fait bien quand en réalité il fait mal ?
« Jésus vous l’a dit : voyez ce que vous voudriez qu’on fît ou ne fît pas pour vous : tout est là. Vous ne vous tromperez pas. »
642. suffit-il de ne point faire de mal pour être agréable à Dieu et assurer sa position à venir ?
« Non, il faut faire le bien dans la limite de ses forces ; car chacun répondra de tout le mal qui aura été fait à cause du bien qu’il n’aura pas fait. »